La jeune Wilva venait d'arriver aux portes de la somptueuse cité, ces portes immenses offraient une idée de la taille de la capitale, une capitale immense.
Elle était venu ici dans le but de profiter de l'enseignement de ses parents et faire fortune grâce à ses talents de boulangers, elle avait amené tout son attirail dans son sac énorme qu'il trainait depuis son île natale, de loin les habitants l'assimilaient plus à un escargot qu'au maître qu'il pensait être.
Elle traversa les grandes portes et la magie du lieu l'engloba, la ville était magnifique, comme dans ses rêves, les boutiques affluaient de toutes part, les senteurs se concentraient par centaines, les couleurs éclataient de toutes part.
Ces senteurs, on sentait l'odeur du pain. La nausée vint au jeune maitre boulanger, quelqu'un était arrivé avant lui. L'odeur provenait de l'immense moulin qui tournoyait, une file de clients en sortait un sourire immense aux lèves, apparemment, le marché de la restauration n'était plus à espérer.
Elle s'installa dans un coin sombre de la ville et réfléchit, à ce qu'elle allait devenir dans cette cité marchande. Elle s'endormit peu à peu, dans la ville grouillante et animée.
*EUUUAAAAA* Un râle furieux la réveilla, juste devant lui se trouvait un mort-vivant qui la fixait de son œil vide, le zombie n'avait rien à faire là, mais il y était, et ce n'était pas le moment de réfléchir à son arrivée, elle quitta son sac, et se glissa sur celui-ci, ouvrit une poche et en sortit une dague aiguisée comme un rasoir, sauta, puis disparut dans la lueur du soleil.
Une lumière.
La lame avait transpercé le cerveau du zombie en un éclair, celui ci tomba comme une masse, s'écrasant sur le sol et ne laissant à l'endroit du corps qu'une poignée de vêtements déchirés, d'os, et des plumes qui s'étaient plantés sous les pieds du zombie pendant ses longues marches nocturnes. La jeune tueur de monstre ramassa les plumes, l'idée fusa, l'illumina et lui afficha un grand sourire resplendissant. Le métier de ses parents ne lui ferait pas gagner sa vie, mais cette passion qu'elle cultivait depuis son enfance, l'art du combat lui permettrait de vivre sa vie, en parcourant le monde, oscillant les monstres par centaines, elle vendrait leur dépouilles aux acheteurs les plus malicieux, et récolterait les plus belles ressources pour les vendre aux nobles marchands venus des villes alentours.